Je peux vous aider ?

Les DASRI, c’est fini, déposez-les en pharmacie

A compter du 29 février, les DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux) devront être déposés en pharmacie. Prenez soin de vous et de la planète en consultant la carte points de collecte DASTRI.

Les pharmacies : 22 000 points de collecte privilégié

La convention liant le Siredom et l’éco-organisme DASTRI, qui est chargé de la collecte et du traitement des DASRI en France, touche à sa fin. Or, l’organisation recentre son activité sur les pharmacies, aussi, décision a été prise de ne pas renouveler la convention.

Les pharmacies constituent un réseau de 22 000 points de collecte de proximité dont l’expertise est précieuse pour ce type de déchets. De plus, ils fournissent à la fois les produits susceptibles de devenir des DASRI et les contenants nécessaires à leur stockage sécuritaire. Il est donc plus pratique pour les patients, comme pour les professionnels, de passer par ces établissements pour retirer les boîtes (BAA) et les déposer.

Pour savoir si vous relevez de ce dispositif, consultez la liste des 22 pathologies concernées définies par les arrêtés du 23 août 2011, 4 mai 2016 et 18 décembre 2017) sur le site internet de DASTRI.

Les DASRI : un traitement spécifique pour éviter tout risque

Les déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) sont des déchets qui peuvent présenter un risque infectieux ou de blessure. Ils sont produits par les établissements de santé, les cabinets médicaux, les laboratoires, les pharmacies, etc.

Les DASRI présentent un risque pour la santé humaine et animale. Ils peuvent contenir des micro-organismes pathogènes, tels que des bactéries, des virus ou des parasites.

Les DASRI sont donc soumis à une réglementation stricte. Ils doivent être collectés, transportés et traités de manière à garantir la sécurité de tous.

 

Que sont les DASRI ?

Tous les déchets qui présentent un risque infectieux sont des DASRI. Il s’agit notamment :

  • des matériels et matériaux piquants ou coupants, tels que les aiguilles, les scalpels, les lames de rasoir, etc. ;
  • des produits sanguins à usage thérapeutique incomplètement utilisés ou arrivés à péremption ;
  • des déchets anatomiques humains, tels que les cadavres, les organes, les tissus, etc. ;
  • du petit matériel de soins fortement évocateur d’une activité de soins, tel que les tubulures, les sondes, les drains, etc.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site internet Dastri.

  • Partager