Je peux vous aider ?

En décembre 2022, le Comité syndical avait approuvé la mise en place d’un Schéma de Promotion des Achats Socialement et Écologiquement Responsables (SPASER). Retrouvez prochainement le SPASER du Siredom adopté le mardi 2 avril 2024 par le comité syndical.

 

En effet, plusieurs dispositions législatives et réglementaires sont venues préciser le contenu du SPASER et ont élargi son champ d’application. D’abord, la loi Climat et résilience a modifié le contenu du Schéma de Promotion des Achats Publics Socialement et Écologiquement Responsables (SPASER), pour le faire passer de la simple feuille de route à un document cadre précis et opérationnel. Ensuite, le décret du 2 mai 2022 a abaissé le seuil de soumission à l’obligation d’élaborer un SPASER à 50 Millions d’euros d’achat public par an au lieu de 100 millions précédemment et modifie les modalités de computation de ce seuil qui ne se limite pas au montant des marchés passés dans l’année mais inclut tous les achats publics effectués sur l’année.

 

 

Afin de mettre en place un SPASER, le Comité avait adopté la démarche suivante :

  • Réaliser un audit des marchés en cours d’exécution afin de situer les achats du SIREDOM au regard des exigences de l’achat durable : l’audit a été réalisé en 2023 en interne et montre que le SIREDOM a plutôt bien intégré les clauses environnementales mais que l’intégration de clauses sociales (insertion économique, insertion des travailleurs handicapés, etc…) est plus difficile à mettre en œuvre ;
  • Former les services acheteurs afin de diffuser une culture de l’achat durable et d’en connaitre les outils (analyse des cycles de vie des produits, connaissance des labels et certifications…) : les services acheteurs ont suivi une journée de formation complétée par une présentation de l’achat durable et du SPASER en amont des groupes de travail,
  • Mettre en place des groupes de travail rassemblant les services acheteurs par thématique d’achat afin de proposer des évolutions de la politique d’achat du Siredom pour la rendre plus performante sur le plan de l’insertion sociale et de l’écologie : avec l’appui de l’Agence Déclic, trois groupes de travail ont été constitués et se sont réunis deux fois afin d’élaborer un plan d’actions visant à répondre aux objectifs du SPASER.

 

 

L’ensemble de cette démarche a permis d’aboutir au Schéma de Promotion des Achats Socialement et Écologiquement Responsables présenté aujourd’hui. Ce Schéma s’articule autour de deux objectifs issus du Plan National pour des Achats Durables 2022-2025 et de trois axes stratégiques.

 

Les objectifs transversaux sont :

  • Objectif 1 : 100% des contrats de la commande publique comprennent au moins une considération environnementale d’ici 2025
  • Objectif 2 : 30% des contrats de la commande publique comprennent au moins une considération sociale d’ici 2026

 

Les 3 axes stratégiques reposent quant à eux sur les trois piliers du Développement Durable :

Le Social, l’Environnement et l’Economie. Chacun de ces trois axes stratégiques est composé de deux objectifs. Le SPASER du Siredom compte donc 6 objectifs.

  1. Axe 1 / SOCIAL – Des achats inclusifs
  • Objectif 1 : Développer l’insertion professionnelle
  • Objectif 2 : Favoriser la performance dans la protection et la formation des salariés

 

  1. Axe 2 / ENVIRONNEMENT – Des achats écologiquement responsables
  • Objectif 1 : Réduire et valoriser les déchets
  • Objectif 2 : Réduire les émissions de GES et les consommations d’énergie

 

  1. Axe 3 / ECONOMIE – Des achats au service du développement vertueux du territoire
  • Objectif 1 : Favoriser l’accès des structures de l’ESS, adaptées et/ou d’insertion
  • Objectif 2 : Faciliter l’accès des acteurs économiques, dont du territoire, à la commande publique

 

 

L’ensemble de ces objectifs se déclinent sous forme d’actions et d’indicateurs de suivi. Il est prévu un bilan intermédiaire fin 2025 avant une évaluation complète du SPASER en 2027.

Après les années Covid et l’inflation, la vente en vrac revient peu à peu en grâce, la fréquentation des rayons passant de 32% en décembre 2022 à 34% en juillet 2023. Fabricants, distributeurs et apporteurs de solutions techniques s’unissent pour relancer le marché et se conformer aux impératifs de l’agenda 2030.

Un bilan en demi-teinte

Le marché du vrac a d’abord connu une croissance fulgurante, avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros en 2020. Cette progression s’explique par une prise de conscience croissante des consommateurs des enjeux environnementaux et économiques liés à l’emballage.

Cependant le chiffre d’affaires a baissé ses dernières années pour atteindre 795 millions d’euros en 2023.

Chiffres clés du Marché en 2023 pour le commerce en vrac et le réemploi :

  • 1,9 million d’acheteurs réguliers
  • 3 000 points de vente
  • 20% des produits alimentaires bio disponibles en vrac

 
Smiley face

Les principaux freins

Du coté des industriels, le vrac peine à se diversifier au-delà des produits secs ou bios. Le manque d’infrastructures, les contraintes techniques et les normes pour certains produits n’encourage pas les distributeurs à développer ce mode de vente.

Côté consommateur, les freins évoqués au choix du vrac sont le prix, l’hygiène, le manque d’information sur les produits et la praticité. On peut ainsi trouver des leviers pour développer le vrac en rassurant le consommateur et en combattant les idées reçues.

Mais il est vrai que le vrac impose de nouveaux réflexes au consommateur : prendre avec lui des contenants avant d’aller faire ses courses. De plus, il faut parfois aller dans plusieurs magasins pour trouver tout ce dont on a besoin ce qui allonge considérablement le temps que les usagers consacrent à leurs achats.

Ainsi, il reste encore du chemin à parcourir pour en généraliser l’usage, mais se sont avant tout nos habitudes, tant comme consommateur que comme commerçant, qu’il nous faut revoir.

 

Des perspectives prometteuses

Smiley face Le développement du vrac s’inscrit dans les objectifs de l’agenda 2030 et de la lutte contre le changement climatique. En effet, ce mode de consommation permet de réduire significativement la production de déchets et les émissions de CO2.

  • Selon une étude de l’ADEME de 2019, une augmentation de la part de marché du vrac de 10% à 25% d’ici 2030 permettrait de réduire les émissions de CO2 de 3,5 millions de tonnes.
  • Une étude de Citeo estimait en 2020 qu’une généralisation du vrac à tous les produits alimentaires permettrait de réduire les émissions de CO2 de 1,6 million de tonnes par an.

En extrapolant ces estimations, on peut supposer qu’une adoption du vrac par 50% de la population française d’ici 2030 pourrait permettre de réduire les émissions de CO2 de 7 à 10 millions de tonnes par an.

 

Objectif 20% de vrac en 2030

La principale raison qui pousse les personnes adopter cette pratique, c’est qu’elle représente une manière de protéger la planète. La réglementation soutient d’ailleurs son développement avec la loi Climat et Résilience adoptée en 2021.

Smiley face D’ici à 2030, les plus grands supermarchés devront proposer 20% de leurs produits en vrac. Il s’agit là d’un véritable défi pour les distributeurs et les industriels, mais aussi d’une opportunité pour les producteurs.

On peut se demander, vu la timidité du marché, quelle sera la place des consommateurs dans l’impulsion de ce changement de mode de vente ? Après l’air du tout plastique et du suremballage imposé avant tout par les industriels, la réduction des déchets nous pousse à interroger nos habitudes de consommation.

 

Le développement du vrac est un levier important pour réduire les déchets et lutter contre le changement climatique. Cependant de nombres freins persistent, tant pour les distributeurs que pour les consommateurs. Dans la plupart des cas, il s’agit avant tout d’idées reçues et d’habitudes que nous avons perdues. Si l’évolution de la législation et des obligations des industriels sont accompagné par un travail d’information et de pédagogie auprès du grand public, le vrac et le réemploi peuvent devenir une véritable opportunité commerciale.

En mars 2024, le Siredom s’associe au Mois du Vrac, une initiative nationale lancée par le Réseau Vrac et placée sous le haut-patronage du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Cette campagne vise à encourager les Français à adopter le vrac, un mode de consommation plus responsable et durable.

Le Mois du Vrac : s’informer et agir

Se servir en vrac, recharger mon flacon de shampooing, prendre son café à emporter dans son propre contenant ou retourner ma bouteille vide consignée pour réemploi … (re)découvrez les gestes du réemploi des emballages et de la consommation en vrac et embarquez vos proches avec vous !

Le Mois du Vrac est l’occasion de découvrir les nombreux avantages du vrac et d’adopter ce mode de consommation durable. Durant tout le mois de mars, réduisez vos déchets, limitez le gaspillage alimentaire et faites des économies. Le vrac, l’essayer, c’est l’adopter !

  • Parcourez le site https://vracetreemploi.com/, quizz, astuces, toutes les informations pour diviser par deux votre poubelle !
  • Le Mois du Vrac est l’occasion de découvrir de nombreux produits en vrac : alimentation, produits d’entretien, cosmétiques, etc.
  • Avec la carte des évènements participez aux ateliers, ventes et démonstrations organisées près de chez vous.
  • De nombreux conseils et astuces sont disponibles pour vous aider à passer au vrac en toute simplicité.
  • Durant tout le mois, pensez à prendre des contenants réutilisables sur vous pour être paré à toute éventualité !
Ce que dit la loi

Article L. 120-2 du code de la consommation

Tout consommateur final peut demander à être servi dans un contenant apporté par ses soins, dans la mesure où ce dernier est visiblement propre et adapté à la nature du produit acheté. Un affichage en magasin informe le consommateur final sur les règles de nettoyage et d’aptitude des contenants réutilisables. Dans ce cas, le consommateur est responsable de l’hygiène et de l’aptitude du contenant. Le commerçant peut refuser le service si le contenant proposé est manifestement sale ou inadapté.

5 astuces pour mieux consommer en Île-de-France

    1. Retrouvez les commerçants et les associations engagés sur l’annuaire du réemploi
    2. Venez avec votre contenant et bénéficiez d’une réduction sur votre boisson. Article L541-15-10 du Code de l’environnement modifié par la loi anti-gaspillage du 10 février 2020 : « Les vendeurs de boissons à emporter adoptent une tarification plus basse lorsque la boisson est vendue dans un récipient réemployable présenté par le consommateur par rapport au prix demandé lorsque la boisson est servie dans un gobelet jetable. »
    3. Adoptez la consigne ! Chez les distributeurs Bouteilles d’Avenirs et même dans vos supermarchés. A noter : La Tournée ne livre pas encore le territoire du Siredom, mais vous pouvez vous pré-inscrire pour développer la livraison sur votre commune.
    4. Allez au marché ou chez votre commerçant local avec vos propres contenants.
    5. Retrouvez les initiatives autour de chez-vous grâce à la carte de Zero Waste France.

Le Siredom s’engage pour le vrac et le réemploi

Le Siredom, syndicat mixte de gestion des déchets ménagers et assimilés, est convaincu du potentiel du vrac et du réemploi pour réduire nos déchets et ainsi, l’impact environnemental de nos modes de consommation. A travers son Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés, il s’engage à soutenir le développement du vrac et du réemploi sur son territoire en :

✅ Sensibilisant les habitants aux avantages du vrac et du réemploi : suivez-nous sur les réseaux sociaux et découvrez la campagne « Mois du Vrac » ainsi que nos rendez-vous Zéro Déchet.

✅ Soutenant les initiatives locales en faveur du vrac et du réemploi sur son territoire : vous êtes acteur du vrac, du réemploi ? Faites vous connaître par mail à prevention@siredom.com.

Le vrac est une alternative simple et accessible pour réduire son impact environnemental. En adoptant ce mode de consommation, vous contribuez à la protection de la planète et à la construction d’un avenir plus durable.

Depuis le 1er janvier 2024, conformément à la loi Agec, le tri des biodéchets est généralisé et concerne tous les professionnels et les particuliers.

Vos collectivités vous proposeront une solution de tri pour vos déchets organiques : composteurs, lombricomposteurs pour création de compost en appartement, apport volontaire, collecte couplée ou collecte spécifique pour une méthanisation.

Le compostage : principale solution retenue

 

Suite à l’étude menée par le cabinet Verdicité, la commission collecte du SIREDOM a opté pour la poursuite du compostage.

En effet, les analyses des ordures ménagères (caractérisations) ont montré l’efficacité des actions menées depuis plusieurs années avec la distribution de composteurs.

Avec un taux de 13 % vs 38% en moyenne en France, la quantité de biodéchets présente dans les ordures ménagères sur nos territoires est faible !

Si nous pouvons nous féliciter de ces bons résultats, il reste néanmoins à développer le compostage dans l’habitat collectif et auprès des professionnels collectés par le service public.

 

Tri des biodéchets : poursuivre, renforcer, soutenir

 

Pour ce faire, parmi les scénarii étudiés, la solution retenue consiste à poursuivre le compostage individuel et développer le compostage collectif ou partagé.

Qu’est-ce qu’un biodéchet ?

L’article L. 541-1-1 du code de l’environnement définit les biodéchets comme : « Les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires. ».

Compostage individuel

compostindividuel

Mise à disposition d’un composteur après suivi d’un atelier de sensibilisation animé par le SIREDOM.

Pour participer à un atelier compostage et obtenir un composteur, contactez votre commune.

Compostage collectif ou partagé

compostpartagé

En partenariat avec les communes ou les bailleurs, installation de sites de compostage collectif.

Vous êtes intéressé par la mise en place d’un composteur collectif ou partagé ? Prenez contact avec nous : prevention@siredom.com.

Bien entendu, le SIREDOM accompagnera la mise en place de ces équipements sur les 31 communes du Pays de Limours, du Dourdannais en Hurepoix, de l’Etampois Sud Essonne et Leudeville pour lesquelles le syndicat exerce la compétence collecte.

Pour les autres communes, merci de contacter votre collectivité compétente.

Collecte des biodéchets : une solution complémentaire pour 2025.

 

En complément du compostage, une collecte des biodéchets en mélange avec les ordures ménagères pourrait être envisagée dans les zones où le compostage ne serait pas souhaité.  Cette solution sera opérationnelle à compter de juillet 2025.

Construction d’une unité de tri des biodéchets

Les élus du Siredom ont acté la construction d’une unité de tri des biodéchets en Essonne.

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Quand je ne peux réduire, je composte et je trie !

 • Je composte, je rends à la terre En compostant mes déchets organiques dans mon jardin, je réduis mes poubelles, j’économise du transport et fertilise mon sol naturellement. Transformer mes déchets biodégradables en compost pour mon jardin : le compostage Le compostage Un geste facile et fertile 30 % de nos déchets en moins dans [...]

Pour plus d’informations, rejoignez le Groupe Composter au Siredom.

Le Siredom, en partenariat avec EcoLogic (éco-organisme agréé par l’état), déploie depuis la mi septembre 2023 des espaces dédiés au réemploi et au recyclage. L’objectif de ces espaces est de développer l’économie circulaire en Essonne. Le développement de ces espaces prend place dans le cadre des nouvelles filières REP (responsabilité élargie des producteurs), afin de répondre à la loi Anti Gaspillage (Loi AGEC).

 

2 nouvelles filières dans vos déchèteries

Dès à présent, déposez vos articles de sport et de loisirs (ASL) et vos articles de bricolage et de jardin (ABJ) dans les déchèteries équipées de contenants spécifiques.

Ce dispositif sera déployé progressivement, de septembre à janvier, sur les autres déchèteries du réseau Siredom. Nous souhaitons ainsi permettre à nos adhérents et à nos usagers de participer activement à l’économie de demain : l’économie circulaire. Ensemble, faisons en sorte que nos déchets soient réemployés au maximum, recyclé quand ils ne peuvent pas être réutilisés, et uniquement en dernier recours, éliminés.

 

Les prochains contenants arrivent en octobre !

Après les 4 premiers éco-centres équipés en septembre :

  • Coudray-Montceaux
  • Corbeil-Essonnes
  • Saint-Pierre-du-Perray
  • Morangis

 

Dès le 20 octobre, 4 nouvelles déchèteries seront équipées de contenants pour le recyclage et le réemploi de vos articles de sport et de loisirs :

  • Briis-Sous-Forges
  • Nozay
  • Saint-Michel-Sur-Orge
  • Sainte-Geneviève-Des-Bois

 

Attention aux faux amis

Certains objets ne vont pas dans ces nouvelles filières. En effet, ils ont vocation à rejoindre les filières existantes :

  • D3E (Déchets d’équipements électriques et électroniques)
  • Textiles
  • Jouets

 

Nos agents valoristes sont là pour vous aiguiller, n’hésitez pas à leur demander conseil.