Je peux vous aider ?

Épluchures, restes de repas, marc de café… Nos déchets alimentaires représentent près d’un tiers de notre poubelle d’ordure ménagère. Pourtant, ils ont un fort potentiel de valorisation, à condition d’être triés à la source, c’est-à-dire séparés dès la cuisine. Que vous compostiez chez vous ou que vos biodéchets partent en méthanisation, ce tri à la source est essentiel !

Pourquoi trier à la source change tout ?

  • Cela favorise la re-fertilisation des sols :

    • le digestat solide issu de la méthanisation nourrit la terre en apportant des matières organiques, éléments phosphatés et le digestat liquide est concentré en éléments azotés.
    • le compost améliore la structure des sols, leur capacité à absorber et drainer l’eau, il favorise la biodiversité et nourrit les plantes.
  • Cela évite l’incinération de matières organiques qui peuvent être valorisées.
  • Cela permet de produire des ressources utiles (compost, biogaz, fertilisant) au lieu de déchets.
  • Cela améliore la qualité des déchets collectés, donc l’efficacité du traitement.
  • Cela permet de réduire les déchets incinérés de 30 % en moyenne.
  • Cela augmente le rendement énergétique des incinérateurs en retirant les biodéchets majoritairement composé d’eau du processus.
  • C’est un geste concret pour l’environnement, à la portée de tous.

Des solutions pour tous les profils

1. Le compostage individuel ou partagé
Composter ses déchets alimentaires chez soi ou dans un composteur de quartier permet de produire un amendement naturel, idéal pour votre jardin comme pour les plantes en pots. En effet, le compost nourrit vos végétaux et revitalise vos sols. En plus, c’est zéro transport, zéro émission, et 100 % local. Cette solution est la meilleure pour les milieux ruraux ou périurbains.

2. Le lombricompostage
Idéal en appartement, ce système utilise des vers pour dégrader les déchets alimentaires. Résultat : un compost de qualité et du lombrithé pour enrichir vos plantes, sans odeur ni nuisance. Contrairement à un composteur classique, les déchets qu’on peut y mettre sont plus limités, mais cela permet de réduire significativement le volume des poubelles. Là encore, zéro transport, zéro émission, et 100 % local.

3. La collecte bi-flux
Lorsque les biodéchets sont collectés dans un sac orange avec les ordures ménagères, ils sont acheminés dans une usine de tri robotisée. Ils seront ensuite valorisés en biogaz et en fertilisant. Le gaz alimente le réseau GRDF et le digestat sert d’amendement pour les cultures locales. Les transports sont limités grâce à la collecte bi-flux et à l’intégration de l’usine de tri et du méthaniseur au sein de l’écosite de Vert-le-Grand Echarcon. Cette solution a été développée spécifiquement pour les milieux urbains.

Peu importe la méthode choisie, le plus important, c’est de séparer les biodéchets du reste de vos ordures. Car un biodéchet bien trié n’est plus un déchet : c’est une ressource !

Aller plus loin en vidéo

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Siredom (@siredom_com)

Save the date ! Le Conseil départemental de l’Essonne, Grand Paris Sud et le Siredom vous donnent rendez-vous samedi 28 juin de 13h à 18h pour la Journée du Réemploi organisée par le REFER avec l’Attribut. Nous vous attendons nombreux pour cet événement festif autour de la réparation et du réemploi avec des ateliers et des animations variées. Retrouvez également les Raskan Beets en concert en fin d’après-midi.

 

Au programme :

  • Ateliers réparation : vélos, équipements électriques et électroniques, couture…
  • DIY zéro déchets : textile, papier, bijoux, cosmétiques, recettes anti-gaspi
  • Ateliers compostage
  • Jeux réemploi et recyclage
  • Boutiques seconde main : l’Attribut , la Recyclerie du Gâtinais, la Recyclerie Sportive, l’Ébullition…
  • Stand de restauration
  • Stands des acteurs du territoire
  • Concert

 

 

Le Siredom et Semardel unissent leurs forces pour proposer une filière innovante de valorisation des biodéchets en Essonne. Deux équipements complémentaires seront bientôt disponibles : une unité de tri des biodéchets, appartenant au Siredom et un méthaniseur, appartenant au groupe Semardel. Dès le 1er juillet 2025, ils permettront de transformer en énergie renouvelable et en fertilisant naturel les biodéchets de 485 000 habitants.

 

Une solution vertueuse

L’unité de tri permettra aux habitants concernés de bénéficier de la collecte biflux des ordures ménagères et des biodéchets, à condition que ces derniers soient déposés dans des sacs spécifiques (sac orange distribué par les collectivités).

 

Sans impact sur les collectes et donc sans effet supplémentaire sur les émissions de gaz à effet de serre, les camions sont dirigés vers l’unité de tri, où les sacs de biodéchets sont séparés avant d’être acheminés vers le méthaniseur. Ce dernier transformera les biodéchets en biogaz — une énergie renouvelable — et en digestat, un fertilisant naturel destiné aux terres agricoles.

 

Présentée en avant-première aux élus du territoire

Mardi 29 avril, Olivier Thomas, président du Siredom et Bernard Sprotti, président de Semardel, ont reçu les six collectivités adhérentes qui ont choisi de proposer, tout ou partie, à leurs habitants la collecte en biflux des biodéchets et les acteurs qui ont permis la réalisation de ce projet pour leur présenter, en avant-première :

  • L’unité de tri des biodéchets
  • Le méthaniseur

 

Le chantier de l’unité de tri, mené d’une main de maitre par Serivel, filiale du groupe Semardel, touche à sa fin. Les travaux du méthaniseur sont, eux, terminés. Une inauguration officielle de ces deux équipements est prévue en septembre. Ces équipements complètent les solutions de compostage, notamment pour les zones urbaines.

Chaque samedi, le Siredom vous donne rendez-vous à la déchèterie de Milly-la-Forêt pour les Samedis du Réemploi, en partenariat avec la Recyclerie du Gâtinais. L’objectif ? Donner une seconde vie à vos objets en bon état plutôt que de les jeter !

Comment ça fonctionne ?

Lors de votre passage à la déchèterie, si vous possédez des objets encore utilisables (meubles, électroménager, vaisselle, jouets, textiles, outils, etc.), les bénévoles de la Recyclerie du Gâtinais présents sur place les récupèrent afin de leur offrir une seconde vie.  Ces objets seront triés, réparés si besoin, puis revendus à petits prix pour permettre à tous d’en profiter.

Pourquoi participer ?

  • Un geste écologique : réduisez vos déchets et préservez les ressources naturelles.
  • Un acte solidaire : soutenez une économie circulaire et sociale grâce à vos dons et à l’atelier et chantier d’insertion.
  • Un gain de place : désengorgez votre maison tout en donnant une nouvelle utilité à vos objets.

Infos pratiques

📍 Où ? Déchèterie de Milly-la-Forêt  📅 Quand ? Tous les samedi

Ne laissez plus vos objets en bon état finir en déchèterie, offrez-leur une seconde vie avec les Samedis du Réemploi ! Venez nombreux et participez à cette belle initiative pour une consommation plus responsable.

Pour en savoir plus sur la Recyclerie du Gâtinais, rendez-vous sur leur site : Recyclerie du Gâtinais

 

Saviez-vous que vous pouvez déposer gratuitement vos pneus usagés chez un garagiste ? Ce geste simple et sans obligation d’achat permet de faciliter le recyclage de 8 pneus par an et par foyer. Découvrez pourquoi cette solution est plus écologique et surtout plus pratique !

41 000 garages et centres auto

Les garages et centres auto sont les premiers points de collecte des pneus usagés. En tant que professionnels de l’automobile, ils sont équipés pour assurer leur reprise et leur recyclage dans les meilleures conditions. Ce service est entièrement gratuit et concerne tous les pneus de véhicules légers de particuliers. Trouvez un point de collecte :  www.quefairedemesvieuxpneus.fr

Pourquoi déposer vos pneus chez un garagiste ?

    • ✔ Un geste simple et rapide : pas besoin de rendez-vous ni d’achat, il suffit de les déposer.
    • ✔ Une prise en charge optimale : les garages disposent d’une filière dédiée pour assurer leur recyclage et leur valorisation.
    • ✔ Un gain de temps : plus besoin d’aller en déchèterie, votre garagiste se trouve souvent plus près de chez vous.
    • ✔ Un engagement pour l’environnement : vous contribuez au recyclage des pneus par les 3 éco-organismes de la filière.

Tout savoir sur le « 8 pour zéro »

Le dispositif « 8 pour zéro » garantit la gratuité de la reprise des pneus usagés dans toute la France pour les garages de plus de 250 m2. Ce principe impose aux distributeurs de reprendre les pneus usagés dans la limite de huit unités par jour et par déposant, sans obligation d’achat. Ce service permet aux particuliers de se débarrasser de leurs pneus en toute légalité et sans frais afin d’assurer leur réemploi, leur recyclage ou leur valorisation.

Vos déchèteries continuent également de reprendre vos pneus usagés, jantés ou non, à conditions qu’ils ne soient pas lacérés : les déchets acceptés en déchèterie

Une obligation réglementaire

Depuis 2003, la filière des pneus usagés est soumise au principe de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). Cela signifie que les fabricants et distributeurs sont légalement responsables de l’organisation et du financement de la collecte et du traitement des pneus en fin de vie. La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) a renforcé cette responsabilité en instaurant la règle du « 8 pour zéro ». Cette mesure facilite la gestion des pneus usagés pour les particuliers, contribue à une meilleure valorisation des matériaux et évite les dépôts sauvages.

Pour en savoir plus, consultez le texte officiel sur Legifrance.

De janvier à juin 2025, les Samedis du Réemploi avec la Fabrique à Neuf seront exclusivement organisés à Montgeron, en raison des travaux en cours sur la déchèterie de Vigneux-sur-Seine. Ce rendez-vous mensuel, qui met en avant des pratiques responsables de gestion des déchets, est une belle occasion de participer à la transition écologique en favorisant l’économie circulaire.

 

Où et comment participer aux Samedis du Réemploi ?

Chaque dernier samedi du mois, la ressourcerie s’installe sur la déchèterie de Montgeron pour collecter vos objets inutilisés et leur offrir une seconde vie. Cette initiative, portée par le Siredom, la Fabrique et Neuf et la Communauté d’Agglomération Val d’Yerres Val de Seine continue ainsi de promouvoir une démarche écoresponsable et solidaire, permettant à chacun de donner une nouvelle vie aux objets inutilisés. Venez nombreux et donnez une seconde vie à vos objets !

Rendez-vous à Montgeron les :

  • Samedi 25 janvier
  • Samedi 22 février
  • Samedi 29 mars
  • Samedi 26 avril
  • Samedi 31 mai
  • Samedi 28 juin

 

Quels objets peut-on déposer lors des Samedis du Réemploi ?

Les Samedis du Réemploi sont l’occasion de donner une seconde vie à une grande variété d’objets en bon état. Voici la liste des objets acceptés :

  • Textiles : vêtements, chaussures, linge de maison
  • Multimédia : livres, CD, DVD
  • Vaisselle et objets déco : vaisselle, bibelots, meubles petits et gros
  • Matériel électrique fonctionnel
  • Jeux, jouets
  • Articles de puériculture, de loisirs, de sports…

 

Les Samedis du Réemploi, un geste concret pour l’environnement

En donnant vos objets en seconde main, vous participez activement à la lutte contre le gaspillage et l’enfouissement des déchets. Vous réduisez vos déchets tout en soutenant l’économie circulaire locale. De plus, les objets récupérés sont ensuite réparés et proposés à des prix accessibles, contribuant à une dynamique solidaire au sein de la communauté.

Les Samedis du Réemploi s’inscrivent dans notre démarche de gestion responsable des déchets. En effet, ces collectes contribuent également à réduire les besoins en nouvelles ressources, en favorisant le réemploi plutôt que la production de nouveaux objets. Une belle manière de contribuer à la réduction des déchets et à la préservation de l’environnement.

 

L’importance du Réemploi dans la Gestion des Déchets

En plus de cela, cette initiative encourage la réutilisation des biens et la réparation, deux principes fondamentaux pour réussir la transition écologique. C’est également une excellente occasion de sensibiliser les citoyens aux bonnes pratiques de gestion des déchets et au rôle crucial des écocentres (déchèteries) et ressourceries.

Les Samedis du Réemploi représentent bien plus qu’une simple collecte d’objets : ils sont un véritable levier pour l’économie circulaire et la transition écologique sur le territoire de l’Essonne. En participant, vous faites un geste pour la planète, soutenez l’inclusion sociale, et contribuez à une gestion des déchets plus responsable et durable.

 

Pour aller plus loin, vous pouvez aussi consulter la carte des points de collecte pour le réemploi dans toute la région, et si vous êtes dans le sud de l’Essonne. La Recylerie du Gâtinais offre aussi des événements similaires chaque samedis à la déchèterie (écocentre) de Milly-la-Forêt.

Olivier Le Clech, Directeur Général des Services et Stéphanie Patrice, Directrice de la collecte et du traitement, ont reçu M. Dumisani Buthelezi directeur national du programme de gestion des déchets ménagers et REP de la République d’Afrique du Sud.

 

Dumisani Buthelezi a pu découvrir la gestion des déchets par le Siredom en faveur de l’économie circulaire et le fonctionnement des REP (Responsabilité élargie du producteur) avant de visiter le Centre Intégré de Traitement des Déchets de Vert-le Grand (CITD).

 

Merci à Nadine Dulac, d’Expertise France qui a initié cette rencontre riche en interactions dans le cadre de la coopération technique France – Afrique du Sud en lien avec le Ministère de la Transition Écologique et le Ministère de l’Économie. Expertise France est l’agence publique française de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique. Elle soutient plus de 350 projets dans 147 pays en promouvant le transfert de savoir-faire et le dialogue entre les experts français et étrangers, notamment sur les thématiques environnementales.

 

En décembre 2022, le Comité syndical avait approuvé la mise en place d’un Schéma de Promotion des Achats Socialement et Écologiquement Responsables (SPASER). Retrouvez prochainement le SPASER du Siredom adopté le mardi 2 avril 2024 par le comité syndical.

 

En effet, plusieurs dispositions législatives et réglementaires sont venues préciser le contenu du SPASER et ont élargi son champ d’application. D’abord, la loi Climat et résilience a modifié le contenu du Schéma de Promotion des Achats Publics Socialement et Écologiquement Responsables (SPASER), pour le faire passer de la simple feuille de route à un document cadre précis et opérationnel. Ensuite, le décret du 2 mai 2022 a abaissé le seuil de soumission à l’obligation d’élaborer un SPASER à 50 Millions d’euros d’achat public par an au lieu de 100 millions précédemment et modifie les modalités de computation de ce seuil qui ne se limite pas au montant des marchés passés dans l’année mais inclut tous les achats publics effectués sur l’année.

 

 

Afin de mettre en place un SPASER, le Comité avait adopté la démarche suivante :

  • Réaliser un audit des marchés en cours d’exécution afin de situer les achats du SIREDOM au regard des exigences de l’achat durable : l’audit a été réalisé en 2023 en interne et montre que le SIREDOM a plutôt bien intégré les clauses environnementales mais que l’intégration de clauses sociales (insertion économique, insertion des travailleurs handicapés, etc…) est plus difficile à mettre en œuvre ;
  • Former les services acheteurs afin de diffuser une culture de l’achat durable et d’en connaitre les outils (analyse des cycles de vie des produits, connaissance des labels et certifications…) : les services acheteurs ont suivi une journée de formation complétée par une présentation de l’achat durable et du SPASER en amont des groupes de travail,
  • Mettre en place des groupes de travail rassemblant les services acheteurs par thématique d’achat afin de proposer des évolutions de la politique d’achat du Siredom pour la rendre plus performante sur le plan de l’insertion sociale et de l’écologie : avec l’appui de l’Agence Déclic, trois groupes de travail ont été constitués et se sont réunis deux fois afin d’élaborer un plan d’actions visant à répondre aux objectifs du SPASER.

 

 

L’ensemble de cette démarche a permis d’aboutir au Schéma de Promotion des Achats Socialement et Écologiquement Responsables présenté aujourd’hui. Ce Schéma s’articule autour de deux objectifs issus du Plan National pour des Achats Durables 2022-2025 et de trois axes stratégiques.

 

Les objectifs transversaux sont :

  • Objectif 1 : 100% des contrats de la commande publique comprennent au moins une considération environnementale d’ici 2025
  • Objectif 2 : 30% des contrats de la commande publique comprennent au moins une considération sociale d’ici 2026

 

Les 3 axes stratégiques reposent quant à eux sur les trois piliers du Développement Durable :

Le Social, l’Environnement et l’Economie. Chacun de ces trois axes stratégiques est composé de deux objectifs. Le SPASER du Siredom compte donc 6 objectifs.

  1. Axe 1 / SOCIAL – Des achats inclusifs
  • Objectif 1 : Développer l’insertion professionnelle
  • Objectif 2 : Favoriser la performance dans la protection et la formation des salariés

 

  1. Axe 2 / ENVIRONNEMENT – Des achats écologiquement responsables
  • Objectif 1 : Réduire et valoriser les déchets
  • Objectif 2 : Réduire les émissions de GES et les consommations d’énergie

 

  1. Axe 3 / ECONOMIE – Des achats au service du développement vertueux du territoire
  • Objectif 1 : Favoriser l’accès des structures de l’ESS, adaptées et/ou d’insertion
  • Objectif 2 : Faciliter l’accès des acteurs économiques, dont du territoire, à la commande publique

 

 

L’ensemble de ces objectifs se déclinent sous forme d’actions et d’indicateurs de suivi. Il est prévu un bilan intermédiaire fin 2025 avant une évaluation complète du SPASER en 2027.

Après les années Covid et l’inflation, la vente en vrac revient peu à peu en grâce, la fréquentation des rayons passant de 32% en décembre 2022 à 34% en juillet 2023. Fabricants, distributeurs et apporteurs de solutions techniques s’unissent pour relancer le marché et se conformer aux impératifs de l’agenda 2030.

Un bilan en demi-teinte

Le marché du vrac a d’abord connu une croissance fulgurante, avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros en 2020. Cette progression s’explique par une prise de conscience croissante des consommateurs des enjeux environnementaux et économiques liés à l’emballage.

Cependant le chiffre d’affaires a baissé ses dernières années pour atteindre 795 millions d’euros en 2023.

Chiffres clés du Marché en 2023 pour le commerce en vrac et le réemploi :

  • 1,9 million d’acheteurs réguliers
  • 3 000 points de vente
  • 20% des produits alimentaires bio disponibles en vrac

 
Smiley face

Les principaux freins

Du coté des industriels, le vrac peine à se diversifier au-delà des produits secs ou bios. Le manque d’infrastructures, les contraintes techniques et les normes pour certains produits n’encourage pas les distributeurs à développer ce mode de vente.

Côté consommateur, les freins évoqués au choix du vrac sont le prix, l’hygiène, le manque d’information sur les produits et la praticité. On peut ainsi trouver des leviers pour développer le vrac en rassurant le consommateur et en combattant les idées reçues.

Mais il est vrai que le vrac impose de nouveaux réflexes au consommateur : prendre avec lui des contenants avant d’aller faire ses courses. De plus, il faut parfois aller dans plusieurs magasins pour trouver tout ce dont on a besoin ce qui allonge considérablement le temps que les usagers consacrent à leurs achats.

Ainsi, il reste encore du chemin à parcourir pour en généraliser l’usage, mais se sont avant tout nos habitudes, tant comme consommateur que comme commerçant, qu’il nous faut revoir.

 

Des perspectives prometteuses

Smiley face Le développement du vrac s’inscrit dans les objectifs de l’agenda 2030 et de la lutte contre le changement climatique. En effet, ce mode de consommation permet de réduire significativement la production de déchets et les émissions de CO2.

  • Selon une étude de l’ADEME de 2019, une augmentation de la part de marché du vrac de 10% à 25% d’ici 2030 permettrait de réduire les émissions de CO2 de 3,5 millions de tonnes.
  • Une étude de Citeo estimait en 2020 qu’une généralisation du vrac à tous les produits alimentaires permettrait de réduire les émissions de CO2 de 1,6 million de tonnes par an.

En extrapolant ces estimations, on peut supposer qu’une adoption du vrac par 50% de la population française d’ici 2030 pourrait permettre de réduire les émissions de CO2 de 7 à 10 millions de tonnes par an.

 

Objectif 20% de vrac en 2030

La principale raison qui pousse les personnes adopter cette pratique, c’est qu’elle représente une manière de protéger la planète. La réglementation soutient d’ailleurs son développement avec la loi Climat et Résilience adoptée en 2021.

Smiley face D’ici à 2030, les plus grands supermarchés devront proposer 20% de leurs produits en vrac. Il s’agit là d’un véritable défi pour les distributeurs et les industriels, mais aussi d’une opportunité pour les producteurs.

On peut se demander, vu la timidité du marché, quelle sera la place des consommateurs dans l’impulsion de ce changement de mode de vente ? Après l’air du tout plastique et du suremballage imposé avant tout par les industriels, la réduction des déchets nous pousse à interroger nos habitudes de consommation.

 

Le développement du vrac est un levier important pour réduire les déchets et lutter contre le changement climatique. Cependant de nombres freins persistent, tant pour les distributeurs que pour les consommateurs. Dans la plupart des cas, il s’agit avant tout d’idées reçues et d’habitudes que nous avons perdues. Si l’évolution de la législation et des obligations des industriels sont accompagné par un travail d’information et de pédagogie auprès du grand public, le vrac et le réemploi peuvent devenir une véritable opportunité commerciale.

En mars 2024, le Siredom s’associe au Mois du Vrac, une initiative nationale lancée par le Réseau Vrac et placée sous le haut-patronage du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Cette campagne vise à encourager les Français à adopter le vrac, un mode de consommation plus responsable et durable.

Le Mois du Vrac : s’informer et agir

Se servir en vrac, recharger mon flacon de shampooing, prendre son café à emporter dans son propre contenant ou retourner ma bouteille vide consignée pour réemploi … (re)découvrez les gestes du réemploi des emballages et de la consommation en vrac et embarquez vos proches avec vous !

Le Mois du Vrac est l’occasion de découvrir les nombreux avantages du vrac et d’adopter ce mode de consommation durable. Durant tout le mois de mars, réduisez vos déchets, limitez le gaspillage alimentaire et faites des économies. Le vrac, l’essayer, c’est l’adopter !

  • Parcourez le site https://vracetreemploi.com/, quizz, astuces, toutes les informations pour diviser par deux votre poubelle !
  • Le Mois du Vrac est l’occasion de découvrir de nombreux produits en vrac : alimentation, produits d’entretien, cosmétiques, etc.
  • Avec la carte des évènements participez aux ateliers, ventes et démonstrations organisées près de chez vous.
  • De nombreux conseils et astuces sont disponibles pour vous aider à passer au vrac en toute simplicité.
  • Durant tout le mois, pensez à prendre des contenants réutilisables sur vous pour être paré à toute éventualité !
Ce que dit la loi

Article L. 120-2 du code de la consommation

Tout consommateur final peut demander à être servi dans un contenant apporté par ses soins, dans la mesure où ce dernier est visiblement propre et adapté à la nature du produit acheté. Un affichage en magasin informe le consommateur final sur les règles de nettoyage et d’aptitude des contenants réutilisables. Dans ce cas, le consommateur est responsable de l’hygiène et de l’aptitude du contenant. Le commerçant peut refuser le service si le contenant proposé est manifestement sale ou inadapté.

5 astuces pour mieux consommer en Île-de-France

    1. Retrouvez les commerçants et les associations engagés sur l’annuaire du réemploi
    2. Venez avec votre contenant et bénéficiez d’une réduction sur votre boisson. Article L541-15-10 du Code de l’environnement modifié par la loi anti-gaspillage du 10 février 2020 : « Les vendeurs de boissons à emporter adoptent une tarification plus basse lorsque la boisson est vendue dans un récipient réemployable présenté par le consommateur par rapport au prix demandé lorsque la boisson est servie dans un gobelet jetable. »
    3. Adoptez la consigne ! Chez les distributeurs Bouteilles d’Avenirs et même dans vos supermarchés. A noter : La Tournée ne livre pas encore le territoire du Siredom, mais vous pouvez vous pré-inscrire pour développer la livraison sur votre commune.
    4. Allez au marché ou chez votre commerçant local avec vos propres contenants.
    5. Retrouvez les initiatives autour de chez-vous grâce à la carte de Zero Waste France.

Le Siredom s’engage pour le vrac et le réemploi

Le Siredom, syndicat mixte de gestion des déchets ménagers et assimilés, est convaincu du potentiel du vrac et du réemploi pour réduire nos déchets et ainsi, l’impact environnemental de nos modes de consommation. A travers son Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés, il s’engage à soutenir le développement du vrac et du réemploi sur son territoire en :

✅ Sensibilisant les habitants aux avantages du vrac et du réemploi : suivez-nous sur les réseaux sociaux et découvrez la campagne « Mois du Vrac » ainsi que nos rendez-vous Zéro Déchet.

✅ Soutenant les initiatives locales en faveur du vrac et du réemploi sur son territoire : vous êtes acteur du vrac, du réemploi ? Faites vous connaître par mail à prevention@siredom.com.

Le vrac est une alternative simple et accessible pour réduire son impact environnemental. En adoptant ce mode de consommation, vous contribuez à la protection de la planète et à la construction d’un avenir plus durable.