Je peux vous aider ?

/ 15 septembre 2020

Portrait des agents de brigade zone Sud

Comment se déroule votre travail au quotidien ?

Philippe : Le matin, nous avons un circuit qui nous est communiqué par François Ducet, responsable d’exploitation et Jean-Marc Lambert, Directeur de la collecte en zone sud, en fonction des remontées des communes. Puis nous allons sur chaque site qui nous a été signalé. Nous faisons une moyenne de 150 km par jour. Parfois jusqu’à 250, avec 20 à 25 communes visitées. Nous ramassons les emballages autour des bornes, quand il arrive que celles-ci soient saturées, mais aussi du bois, de
la ferraille etc. On collecte ces déchets dans le camion et suivant la nature du déchet, nous l’apportons en centre de tri des déchets services techniques de Vert-le-Grand ou en déchèterie.

Nous effectuons également l’entretien des points de collecte, nettoyage et réparation. Nous faisons beaucoup de petite mécanique.

Judicaël : Notamment le remplacement des champignons : les systèmes de préhension qui permettent que le prestataire accroche les bornes avec le bras mécanique.

Philippe : Il n’est pas rare que ces équipements soient cassés lors de la collecte. Il faut donc que l’on démonte le carter, il y a des chaines avec des goupilles. Et puis on change les trappes, on remplace les étiquettes etc. En plus de la collecte, les petites réparations représentent une grande partie de notre travail. Donc la finalité de nos missions, c’est que les usagers bénéficient d’un point de collecte propre, et que les bornes enterrées ou aériennes fonctionnent correctement.

Qu’est-ce qui complique votre tâche ?

Judicaël : Nous avons beaucoup de gros cartons posés à côté des bornes. Les usagers pourraient les déchirer pour les faire entrer dans la borne ou bien les apporter en déchèterie. Et puis, bien sûr, faire un meilleur tri. Car nous récupérons parfois des ordures ménagères dans les emballages. Ça, ça ne devrait vraiment pas arriver.
Philippe : Nous retrouvons parfois des encombrants aussi : matelas, machine à laver etc. En général le prestataire les ramasse.

Mais quand ce n’est pas le cas, nous nous en occupons. Physiquement, le travail est assez exigeant, car on peut se retrouver face à de gros dépôts de verre compliqués à charger.

Judicaël : Il nous est même arrivé d’être confronté à des dépôts de 500 bouteilles en verres sur une seule borne. Pour peu qu’elles ne soient pas en sacs, cela prend beaucoup de temps à ramasser et on est obligé de se plier le dos…

Qu’appréciez-vous dans votre travail ?

Philippe : Nous avons des consignes claires, mais après nous sommes autonomes. A titre personnel, j’apprécie aussi de pouvoir varier le ramassage avec la petite mécanique.

Judicaël : Ce sentiment d’autonomie et de liberté, c’est vraiment appréciable.

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